Qui es va casar amb Berta de Sulzbach?
Manuel I Comnè s'ha casat amb Berta de Sulzbach el .
El matrimoni va acabar el .
Berta de Sulzbach
Berta de Sulzbach (que va adoptar el nom grec d'Irene) fou una emperadriu romana d'Orient. Era filla de Berenguer, comte de Sulzbach, i germana de Gertrudis de Sulzbach, dona de Conrad III d'Alemanya.
El 1142 Berta va ser adoptada per Conrad III d'Alemanya. Berta va arribar a Constantinoble el mateix any i es va casar el 1146, amb el nom d'Irene, amb l'emperador romà d'Orient Manuel I Comnè. El seu matrimoni amb l'emperador Manuel va ser programat per motius polítics, el van iniciar els pares dels nuvis, Joan II Comnè i Conrad III. L'objectiu era segellar una aliança entre Manuel i Conrad III contra el normand Roger II de Sicília. A causa dels seus orígens, de l'ètnia dels francs i catòlica, els sacerdots romans d'Orient de la cort van objectar a aquell matrimoni, i Berta va estar tancada abans de les noces al districte de les dones. Manuel va construir per a ella un palau anomenat Polytimos i li va donar la roba i la comitiva adequada al seu rang d'emperadriu.
D'aquest matrimoni van néixer dos fills: Maria Comnena, que després es va casar amb Renyer de Montferrat, i Anna Comnena (1154-1158).
Berta va intervenir en favor d'Enric Berenguer, un fill de Conrad III, per casar-lo amb una neboda de Manuel I. Va mostrar un gran encert diplomàtic fent gestions entre el seu marit i l'emperador germànic, en particular durant una visita a la cort romana d'Orient el 1148. Es conserven poemes i un discurs escrits per la seva mà.
L'any de la seva mort no se sap del cert. Segons les fonts, la data podria ser el 1158, a finals del 1159 o el 1160. Quan va morir, Manuel I Comnè va dirigir una campanya militar a Anatòlia. Berta va ser enterrada al monestir del Pantocràtor. La seva tomba va ser destruïda quan els otomans van conquerir Constantinoble i l'església va ser convertida en mesquita.
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Manuel I Comnè
Manuel Ier Comnène (en grec byzantin : Μανουήλ Αʹ Κομνηνός / Manouếl I Komnênós), né le et mort le , est un empereur byzantin (1143-1180) à une période charnière pour l’Empire. Manifestant sa volonté de le restaurer dans sa gloire passée et de réaffirmer la suprématie byzantine sur le monde méditerranéen au XIIe siècle, Manuel poursuit une politique étrangère ambitieuse et énergique. Pour ce faire, il s'allie au pape et aux puissances occidentales montantes, envahit l'Italie, maîtrise le passage de la deuxième croisade à travers son empire et établit un protectorat byzantin sur les royaumes croisés d'Outremer. Faisant face au djihad islamique en Terre sainte, il soutient le royaume de Jérusalem, notamment lors de l'invasion de l'Égypte fatimide. Manuel recompose la carte politique des Balkans et de la Méditerranée orientale en plaçant les royaumes de Hongrie et d'Outremer sous l'hégémonie byzantine et en menant des campagnes militaires aussi bien à l'ouest qu'à l'est. Toutefois, vers la fin de son règne, les réalisations de Manuel en Anatolie sont compromises par sa défaite à la bataille de Myriokephalon.
L'historien latin Guillaume de Tyr décrit Manuel comme sage, bon et brave. Manuel est aussi loué par Robert de Clari comme étant « un homme généreux et plein de sagesse ». Une telle estime pour un souverain byzantin est rare parmi les chroniqueurs occidentaux, et incite quelques historiens modernes à le voir comme un innovateur inspiré qui compte plus sur la coopération que sur la confrontation avec l'Occident et les croisés.
Nommé Megas (Μέγας, « le Grand ») à Constantinople, Manuel est connu pour avoir inspiré une loyauté intense à ceux qui l'ont servi. Il apparaît comme un héros dans une histoire écrite par son secrétaire Jean Cinnamus et chez qui on retrouverait toutes les vertus : du courage au combat, en passant par l'intelligence, l'humanité, jusqu'à des compétences en philosophie et même en médecine. Jean Phokas, un soldat qui combat dans l'armée de Manuel, le décrit comme un glorieux empereur, « sauvegardant le monde ».
Manuel est de plus renommé pour son charisme et son affinité pour l'Occident, ce qui l'amène à organiser des joutes équestres et même à y participer, chose inhabituelle pour les Byzantins. Il est représentatif d'un nouveau genre de souverains byzantins dont la pensée est influencée par les croisés occidentaux. Homme de guerre accompli et doté d’un grand courage, Manuel s'est consacré aux armes tout au long de son règne avec diverses fortunes.
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